Bien dans sa tête, bien dans son entreprise

La santé mentale n’est pas uniquement une affaire privée : elle concerne aussi le monde professionnel. Dirigeants et salariés peuvent en effet être exposés à des facteurs de stress liés à l’organisation, aux responsabilités ou à l’isolement, et ces éléments influent directement sur le fonctionnement de l’entreprise et le bien-être des équipes.

Pourquoi s’intéresser aux dirigeants de TPE ?

Les très petites entreprises (TPE) présentent des particularités qui les rendent particulièrement vulnérables : peu de ressources, des responsabilités concentrées sur une ou deux personnes, et un accès restreint aux dispositifs d’accompagnement. La santé mentale du dirigeant a également un effet domino sur la qualité de vie au travail et la pérennité de l’entreprise. Il est donc important de lever les tabous et d’encourager une prise de conscience en direction des employeurs de petites structures.

Agir concrètement

Parmi les actions possibles au sein d’une petite structure : instaurer des temps de parole réguliers, faciliter l’accès à l’information sur les aides locales, former des référents internes, et recourir aux ressources externes (psychologues du travail, services de prévention, dispositifs régionaux). Ces mesures simples peuvent réduire l’isolement du dirigeant et améliorer le climat de travail pour l’ensemble des salariés.

Un outil pour sensibiliser et orienter

Afin de mieux informer les dirigeants des petites structures, le Dispositif Régional des acteurs de la Santé au Travail et de la Promotion de la Santé (DRPST) a produit pour eux un plaidoyer. Ce document synthétique (4 pages) vise trois objectifs clairs :

  • casser les idées reçues et ouvrir le dialogue autour de la santé mentale en entreprise ;
  • montrer l’impact de l’état psychique du dirigeant sur l’activité et sur les équipes ;
  • recenser et présenter les ressources locales mobilisables pour accompagner les dirigeants et les orienter vers des aides adaptées.