Octobre Rose : plus fortes ensemble
À l’occasion d’Octobre rose, la Ligue contre le cancer alerte sur une réalité préoccupante : plus d’une femme sur deux méconnaît les risques liés au cancer du sein.
Une enquête menée en septembre 2024 auprès de 1 000 femmes révèle des lacunes importantes en matière de sensibilisation :
- 1 femme sur 2 méconnaît les risques liés au cancer du sein, soit 14,8 millions de femmes âgées de 18 ans ou plus qui méconnaissent les risques liés au cancer du sein et 1,7 millions qui ne les connaissent pas du tout,
- 2 femmes sur 3 ignorent que l’alcool est un facteur de risque majeur du cancer du sein,
- parmi les fumeuses, 1 sur 2 ne sait pas que fumer augmente considérablement le risque de développer cette maladie.
Face à ces résultats alarmants, la Ligue contre le cancer lance une campagne de prévention intitulée « Plus fortes ensemble ».
Objectif : encourager les femmes à prendre soin d’elles-mêmes et de leurs proches en modifiant leurs habitudes de vie. En 2023, 61 214 nouveaux cas de cancer du sein ont été diagnostiqués en France. Pourtant, 20 000 cas pourraient être évités chaque année grâce à des gestes simples comme la réduction de la consommation d’alcool et de tabac, ainsi que la pratique régulière d’une activité physique.
Une autosurveillance régulière et un dépistage vital
En plus de la mise en place de meilleures habitudes de vie, l’autosurveillance et le dépistage restent essentiels.
À partir de 25 ans et tout au long de la vie, il est recommandé de réaliser une consultation de suivi gynécologique chez un médecin, un gynécologue ou une sage-femme pour un examen des seins. Une autosurveillance régulière est également conseillée. Ces gestes ne doivent pas remplacer la mammographie lorsqu’elle est nécessaire, selon l’âge et le niveau de risque de chaque femme.
Entre 50 et 74 ans, l’accès au dépistage organisé du cancer du sein est automatique. Il consiste en la réalisation d’un examen clinique et d’une mammographie par un radiologue agréé. Elle doit être renouvelée tous les 2 ans, en l’absence de symptôme ou de risque particulier.
Après 75 ans, il n’y a plus de suivi dans la cadre du dépistage organisé. Cependant, en fonction du suivi médical avec un médecin ou une sage-femme, il est important d’identifier l’intérêt de continuer à pratiquer des mammographies.
Et à tout âge, en cas de symptôme, ne pas attendre mais consulter un professionnel de santé. En parler, c’est prévenir pour agir à temps.