Mal de dos au travail : les clés d’une prévention efficace
Plus de 2 salariés sur 3 ont déjà eu ou auront des problèmes de dos.
Absentéisme, perturbation de l’organisation du travail, baisse de productivité… le mal de dos n’épargne aucun secteur d’activité, d’autant que les facteurs de risques professionnels peuvent jouer un rôle important dans sa survenue. Cependant, des solutions existent pour prévenir le mal de dos et préserver la santé des salariés.
Lutter contre le mal de dos, une priorité
Le mal de dos ou lombalgie est un enjeu de santé publique et de santé au travail. En effet, la lombalgie liée au travail engendre un coût direct d’un milliard d’euros pour les entreprises via leurs cotisations accidents du travail et maladies professionnelles.
Le mal de dos a aussi des incidences directes sur la performance de l’entreprise : coût d’un remplacement, désorganisation des équipes de travail, baisse de productivité, maintien du salaire pendant le délai de carence…
Concrètement, comment agir contre le mal de dos ?
En tant qu’employeur, vous pouvez agir sur deux fronts :
- La mise en place d’une démarche de prévention globale des risques professionnels.
Associant une approche technique et une approche organisationnelle tout en prenant appui sur l’évaluation des risques professionnels, cette démarche se déploie selon les étapes suivantes : analyse des causes et des circonstances des accidents du travail et des maladies professionnelles, identification de tous les facteurs de risques, mise en place d’actions de prévention dans l’entreprise. - L’adoption de mesures adaptées lorsque l’un de vos salariés souffre du dos.
Le mal de dos peut être très douloureux, mais l’évolution est majoritairement favorable sous réserve d’une prise en charge médicale et moyennant une activité physique et professionnelle adaptée. C’est pourquoi l’employeur a un véritable rôle à jouer, notamment en encourageant le salarié à consulter son médecin traitant, en contactant son Service de Santé au Travail et en analysant les conditions de travail afin de réduire les facteurs de risque.
En tant que salarié, la première chose à faire en cas de lombalgie, c’est de consulter votre médecin traitant pour qu’il pose un diagnostic, vous soulage et contacte éventuellement votre Service de santé au travail afin de mettre en place les conditions adaptées à votre maintien ou à votre reprise du travail.
1 lombalgie sur 5
entraîne un arrêt de travail
2 mois d'arrêt
en moyenne pour un accident du travail lié à une lombalgie
20% des accidents de travail
sont liés à une lombalgie